Des agriculteurs auvergnats s’intéressent à l’élevage de larves d’insectes. Chaque module de production de 600 m2 devrait permettre de dégager au minimum un Smic pour 8 à 10 jours de travail par mois.
Devenir « coléoptèriculteur » ? Quel agriculteur en recherche de diversification y penserait au premier abord ? Et pourtant. La société Invers, basée au Biopôle de Clermont-Limagne (63), proposera bientôt aux agriculteurs d’élever du Tenebrio molitor ou ténébrion meunier ; des grands ténébrions qui n’ont rien à voir avec les petits ténébrions ravageurs de l’isolation des poulaillers. « Le Tenebrio molitor est un insecte que l’on trouve couramment dans les déchets de farine, de son, d’aliment du bétail », explique Sébastien Crépieux, président de la société auvergnate qui a construit un atelier pilote de 600 m2 sur la commune de Saint-Ignat.